Discussion rencontre
L’artiste et photographe contemporaine Leila Alaoui, victime des attentats de Ouagadougou, avait la conviction que son rôle consistait à témoigner, scruter le paysage humain, d’en dire les blessures, les injustices et les espoirs. Son travail explorait l’identité, la diversité culturelle et la migration dans l’espace méditerranéen. Elle utilisait la photographie et la vidéo, développait un langage visuel aux limites du documentaire et des arts plastiques. Cette rencontre sera d’abord l’occasion de revenir sur son parcours, son humanité, ses réalisations, son projet de résidence à Meyrin. En écho à son exposition récente à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, nous interrogerons – dans un second temps – l’éventuelle singularité de l’action des femmes photographes dans le monde arabe contemporain, l’aptitude de l’image fixe ou animée à représenter le monde et à aiguillonner nos consciences.
Avec la participation de
Pierre-Alain Tschudi, Maire de la Ville de Meyrin, Isabelle Gattiker, Directrice du FIFDH, Thierry Ruffieux, Service de la culture de la Ville de Meyrin, Nabil Canaan, fiancé de Leila Alaoui et co-fondateur du centre culturel Station à Beyrouth, Gabriel Bauret, Commissaire de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain à Paris, Mounir Fatmi, Artiste et vidéaste, Bruno Ulmer, Documentariste et artiste plasticien, Modération : Mathieu Menghini, Historien et praticien de l’action culturelle
Accompagné de
Projection de photographies : Leila Alaoui - Lectures : Claude Thébert, comédien - Musique : Les nomades (musique gnawa).
Dans le cadre du Festival du film et forum sur les droits humains, en partenariat avec le service de la culture de la ville de Meyrin
- 5•03•16 ▶ 18:30
Maison Vaudagne
Tram 14 arrêt: Vaudagne
Tram 18 arrêt: Meyrin Village
Bus 57
Entrée libre
Durée 2h
C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès de Leïla Alaoui, lâchement assassinée lors del’attentat de Ouagadougou. Leïla aurait dû arriver à Meyrin le 1er février dans le cadre du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains. En résidence au Cairn du Jardin Alpin pour trois semaines, elle devait effectuer un travail photographique et vidéo avec les migrants du foyer de Feuillasse et avec le Centre de rencontre pour les femmes migrantes à Meyrin (CEFAM)
Nous condamnons fermement toute forme de violence, et nous garderons de Leïla, le souvenir d’une jeune femme lumineuse qui célébrait la vie.Nos pensées vont à sa famille et ses proches.
Le Conseil administratif de la ville de Meyrin